Visage fermé Olympia faisait face au policier, elle n'avait rien conte lui, mais la situation l'agaçait quelque peu d'où sa nonchalance envers l'officier. Ce dernier semblait la prendre de haut, la jeune femme avait l'habitude, les petites blondes se font souvent prendre de haut, car pour les gens elles sont soit : des filles stupides soit des traînées. Bref le policier sorti un calepin ce qui était mauvais signe, autant pour la jeune fille que pour lui.
« Très bien, très bien. Vous savez, Patmos attire bon nombre de gens parfois douteux. Nous tenons à ce que la sécurité de l'île soit totale. Racontez-nous comment vous êtes arrivé sur notre île. Non pas que vous ayez l'air très dangereux, mais c'est une simple question sur la motivation de votre venue. » « J'ai mes raisons » elle n'avait pas franchement envie de se confier à cet inconnu, ce qui l'amenait ici ne regardait personne.
« Lesquels ? » La jeune femme n'en démordrait pas, elle lisait l'agacement dans les yeux de l'officier mais s'en contre-fichait
« C'est personnel » elle restait froide, impassible devant l'homme qui perdait son sang froid. Elle est têtue et ne voulait pas répondre à la question
« Ecoutez ma petite dame je sais que les filles dans votre genre aiment se donner un côté mystérieux, elles ont la vie facile mais cherchent toujours à s'inventer des problèmes. Comptez pas sur moi pour ajoutez du piment à votre vie alors répondez simplement. » La jeune blonde eu un léger rictus moqueur, ce type ne savait pas de quoi il parlait, Pia était à l'opposer de l'idée qu'il se faisait d'elle
« La vie facile ? »DO YOU KNOW WHAT HAPPENED TO LITTLE GIRLS WHEN THEY’RE ALONE ?
Les matins sont toujours pénibles pour les enfants, en particulier lorsqu'ils ont école le lendemain, mais pour Olympia Andromeda Kaligaris l'école était un endroit génial où elle pouvait s'amuser avec ses amis tout en apprenant de nouvelles choses. Oui Olympia adorait l'école et était l'une des plus brillantes élèves, l'une des plus appréciées également. Mais c'était avant. Avant que sa mère ne meurt d'un accident de voiture, avant qu'elle n'aille vivre chez sa bourgeoise de grand-mère et surtout avant qu'elle n'aille dans une école privée. Sainte Héléna est sans doute l'une des écoles catholiques les plus conservatrices d'Europe, aucune faute n'était tolérée. Imaginez qu'une petite fille dont la mère est tombée enceinte à seize ans et dont le père -inconnu- n'est pas resté arrive dans cette école pleine de puritains. Les enfants peuvent être vraiment cruels, Olympia l'a apprit à ses dépends.
Dès le premier jour la petite blondinette a subi les brimades de ses camarades. Au début il s'agissait seulement de mots, les enfants l'insultaient, la plupart dans son dos. Malgré l'enfer qu'elle vivait Pia n'en n'a jamais voulu aux élèves de l'école elle savait très bien qu'ils ne répétaient que ce que leurs parents disaient, c'était à eux qu'elle en voulait. C'est à) peu près à cette époque que le petit ange qu'elle était a définitivement disparu. L'adorable fillette enjouée et sociable avait laissé place à la petite peste solitaire est inconséquente qu'elle est. Elle ne se laissait pas faire, elle se défendait comme une lionne ce qui a eu pour effet d'empirer les choses. Les insultes se sont transformées en bousculades dans les couloirs, parfois même en 'passages à tabac' après l'école, mais ce n'était rien comparé à ce qu'il lui est arrivé cette après-midi là. Olympia a toujours été une personne forte, elle n’a jamais aimé montrer ses sentiments. Lorsqu’elle pleure c’est en cachette. Ce jour là les larmes lui étaient montées aux yeux, pour laisser ses larmes coulée elle était allée se réfugier aux toilettes. En sortant il y avait
cet homme qui l’attendait,
il travaillait à Ste Héléna en tant que concierge,
il avait la petite quarantaine et avait toujours fait peur à la jeune Pia. Ce jour là Olympia n’avait jamais eu aussi peur de
lui, mais elle ne l’avait jamais dit à personne car elle était seule, et savez-vous ce qui arrive aux petites filles lorsqu’elles sont seules ?
Elle n’avait que neuf ans, autant dire que sa vie n’avait pas encore débuté et que son seul souci devrait être savoir de quel couleur colorié son dessin et pourtant, elle avait perdu son innocence, sa gaieté et surtout sa virginité.
« …. je crois qu’on n’a pas la même conception d’une vie facile » il roule des yeux, visiblement elle lui tapait vraiment sur les nerfs, ne voulant pas se créer de problème Pia pensa qu’il serait plus simple d’être un peu plus ouverte.
« Ma mère et moi habitions ici avant qu’elle ne meurt » « Oh, je suis désolé » quel hypocrisie, il l’insultait il y a à peine deux minutes et maintenant il est ‘désolé’
« non vous ne l’êtes pas, mais je m’en fiche. Bref, je venais souvent ici, jusqu’à mes quatorze ans j’y venais tous les étés … »NORMAL IS THE WRONG WORD
Olympia avait toujours adoré cette ville, elle y avait vécut ses huit premières années. Après avoir apprit qu’elle était enceinte sa mère s’était installée ici. Les débuts étaient difficile, à dix-sept ans à peine Serena se retrouvait avec un enfant à charge, elle accumula les petits boulots et trouva un appartement dont le loyer n’était pas cher pour sa petite fille et elle. Même si l’argent n’était pas vraiment là elles s’en sortaient bien toutes les deux. Malheureusement le destin les a séparées. Elles étaient en voiture, une voiture de location nécessaire pour se rendre au port pour aller sur la petite île grecque ou vit la mère de Serena. En chemin la mère et la fille s’amusait à chanter et à faire des folles, elle riait tellement qu’elles n’ont pas vu le camion qui leur fonçait dessus. Trois jours après Olympia s’est réveillé à l’hôpital, sa grand-mère à ses côtés. Elle entendit des bribes de la conversation que cette dernière avait avec le médecin. Il disait que seule Oympia avait survécu et que ça relevait du miracle, avec un tel choque elle aurait du mourir mais étrangement elle s’en était plutôt bien sortit, seulement une jambe dans le plâtre et quelques côtés cassées. Enfin bref, après la mort sa mère Pia alla vivre chez sa grand-mère mais elle est toujours restée très attachée à Patmos.
Tous les ans à la date anniversaire de la mort de sa mère Pia renter à Patmos et y reste quelques jours, a début avec sa grand-mère puis seule quand elle fut en âge. Ses mini-vacances elle les passait avec celui qui a toujours été là pour elle, son meilleur ami depuis le bac à sable, cette tête brûlée d’Adonis. C’est lors d’un de ces séjours que Pia a comprit qu’elle n’était pas comme tout le monde. Elle avait seize ans et comme toute adolescente elle faisait sa crise. Elle piquait des colères, était très lunatique et devenait une garce en puissance de minutes en minutes. Parfois ses sautes d’humeur se dirigeaient contre Adonis qui n’avait pourtant rien pour ça. Ce jour là elle pensait qu’elle allait finir par exploser, la crise était assez violente, Adonis ayant lui-même un fort caractère s’est énervé à son tour contre la blondinette. Ils hurlaient tous les deux, Pia n’en pouvait plus, sa colère était si grande qu’elle aurait pu en venir en main. Elle ne comprit pas toute d suite ce qu’il se passait, elle ne savait pas comment le lit avait prit feu, elle se savait juste responsable de ce feu.